Derrière les minutes facturées : plongée dans la mécanique de la voyance low cost
En clôturant cette finesse, je ne peux pas m’empêcher de repenser à une phrase qu’un voyant m’a dite lors d’un conversation off : “Le problème, ce n’est pas le prix. C’est l’absence de vacarme. ” Ce qu’il aimerait expliquer, je crois, c’est que dans la voyance traditionnelle, on peut trouver des expériences de interruption, d’écoute, d’introspection. Dans la version discount, tout devra toujours surfer vite. Il est souhaitable de lire détacher, satisfaire, renverser. Mais parfois, cela vient à merveille dans le silence que naît la sûre culture. Alors c'est certain, la voyance discount est une chose d’aujourd’hui. Elle est pourquoi, juste, compatible avec la réalité moderne. Mais elle ne soigne pas. Elle soulage, temporairement. Et on a cependant pour cela qu’elle continue d’attirer, malgré ses clôtures. Parce qu’au fond, ce que recherchent les gens, ce n’est pas à coup sur une prédiction. C’est quelqu’un qui les écoute, même via un téléphone, même pour une demi-heure. C’est là la sérieuse espèce de cette finesse : nous avons délégué notre nécessité d’attention à des interventions payants. La voyance discount n’est pas un désordre. C’est un symptôme. Et aussi bien que notre société ne saura pas répondre d'une autre façon à ces failles personnelles, elle continuera à prospérer.
J’ai de plus cherché à embrasser qui étaient ces femmes et ces messieurs qui consultent en discount. Contrairement aux idées reçues, consommateurs n’est pas seulement jeune ou précarisée. Lors de mes communications avec une multitude de visiteurs, j’ai croisé des expériences voyance olivier variés : une mère célibataire de 40 ans, un retraité singulier, une étudiante anxieuse à l’approche de ses considérations. Tous ont avec les autres une anglomanie : celle d’un contentement immédiat, d’un apaisement instantané. Et tous m’ont confié la même chose : ils n’auraient pas franchi le cap avec des consultations à 80 euros. Le discount est bénéfique ici comme un déclencheur, une passerelle pour avoir un sphère qui semblait jusqu’alors inaccessible. Mais ce prototype n’est pas sans conséquences. Certains internautes représentent dépendants, accumulant les consultations courts dans une forme d’addiction à faible coût. Le peine n’est pas le tarif, mais l’absence de bornes. Pire encore : dans cette jungle tarifaire, il se fait peu évidente de élire un voyant approfondi d’un assistant correctement scripté. La extrémité entre point de vue, réconfort et manipulation est mince, et dans de nombreux cas franchie sans même qu’on s’en rende compte. Les usines, elles, n’ont nul intérêt à borner l’engrenage.